Communiqué de la Fédération Française du Jeu Vidéo

Le 9 juillet 2025, la Fédération Française du Jeu Vidéo (FFJV) a été alertée par plusieurs personnes concernant des comportements  potentiellement délictueux attribués à l’une de ses associations affiliées.

Conformément à ses statuts et à son devoir de vigilance, le Conseil d’administration de la FFJV a rapidement pris contact avec les auteurs du signalement ainsi que le bureau de l’association accusée afin de recueillir des informations précises et étayées. Il leur a été demandé de transmettre tout document ou preuve susceptible de soutenir leurs déclarations.

Dans le respect du principe du contradictoire, une rencontre s’est tenue le 15 juillet 2025 avec le responsable légal de l’association mise en cause. Celui-ci a été invité à exposer ses observations et, le cas échéant, à fournir tout élément permettant de contester ou d’infirmer les accusations formulées. Une seconde réunion a eu lieu le 15 Août 2025, en présence du président de la Fédération Française de Jeu vidéo afin d’étudier les avancées. 

À ce jour et après étude des différents éléments du dossier, rien ne peut être retenu contre l’association. Celle-ci n’a enfreint aucunement la loi 1901, ni les statuts de la Fédération Française de Jeu Vidéo, ni le règlement intérieur de celle-ci.

Certaines incohérences de gestion ont cependant pu être relevées et nous avons invité l’association à suivre des formations fédérales afin d’améliorer sa gestion interne. 

Aucune sanction ne sera donc prise envers l’association.

Le dossier fait cependant ressortir un léger abandon du soutien promis aux associations par l’organisme fédéral. La présidence et son conseil d’administration prennent acte de cela afin de réfléchir à une stratégie adéquate pour les saisons futures garantissant le respect des règles.

Concernant les diffamations et autres commentaires déplacés qu’ont reçu les membres du bureau de l’association accusée. Nous rappelons que cet acte est une infraction pénale définie et réprimée par la loi du 29 Juillet 1881 sur la liberté de la presse. Les coupables peuvent encourir jusqu’à 12 000 euros d’amendes (art.32, alinéa 1).

La Fédération Française de Jeu vidéo se portera partie civile aux côtés de son association en cas de poursuites judiciaires dans le respect de la présomption d’innocence et en l’absence de preuves suffisantes. 

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